1. La structure sous-marine de Yonaguni ou l'« Atlantide japonais »
Découvert en 1985 par Kihachiro Aratake, un organisateur de plongées touristiques, la structure sous-marine de Yonaguni est encore aujourd’hui sujet à de nombreux débats. Mesurant 75 mètres de long pour 25 mètres de hauteur, c’est un ensemble de plateformes de roches lisses formant côte à côte une sorte d’escalier progressif.
Il est encore aujourd’hui difficile d’évaluer sa vraie date de création, certains parlent de 2 000 ans d’ancienneté, d’autres de 10 000. Mais le vrai mystère qui fascine et fait la réputation de cette place sous-marine est la nature de ce lieu. Était-ce une cité préhistorique qui date de la dernière glaciation ? Explication possible si le site remonte à plus de dix millénaires. Ou est-ce simplement une formation atypique de roche comme on en connaît actuellement d’autres sur le globe ? Le mystère persiste et jusque maintenant la nature de cette structure reste un grand mystère pour la communauté scientifique.
2. Les trois grands mystères des chemins de fer japonais
Encore non résolus, ces trois actes criminels commit entre juillet et août 1949 ont pour point commun le secteur ferroviaire.
L’assassinat du président des chemins de fer le 5 juillet 1949, Sadanori Shimoyama, marque le début de ces crimes. Alors que les Américains réorganisent le pays et contraignent Shimoyama à licencier 95 000 des 600 000 employés du secteur ferroviaire, son cadavre sera retrouvé peu après son refus de cette action de licenciement massive. Son corps est alors en piteux état à tel point qu’il sera difficile de l’identifier. L’autopsie révélera néanmoins par la suite des traces de coups avant que son corps n’ai été placé sur les rails. Ce qui confirme la piste de l'assassinat et écarte celle du suicide.
Dix jours après, c’est un train sans passager qui viendra s’écraser sur la gare de Mitaka, faisant six morts et vingt blessés. Les quatre policiers qui étaient assignés à la gare à ce moment abandonnèrent leur poste ce qui laisse supposer qu'eux aussi seraient partiellement coupables de cet incident. Mais aucun d’eux ne sera condamnés par manque de preuves.
Finalement, un mois après, le 17 août 1949 c’est un second train qui déraille en pleine nuit à 3h09 du matin, causant la mort de trois des agents présents à bord du train. Après enquête on remarqua que des boulons et des écrous avaient été desserrés et que certaines fixations des rails furent enlevés.
Les principaux suspects de ces trois attentats restent des membres du syndicat des travailleurs de la compagnie ferroviaire et du Parti communiste japonais. Mais encore aujourd’hui les coupables de ces trois affaires n’ont pas été retrouvés.
3. Le plus vieux roman de l'histoire de l'humanité
Le Dit du Genji est à l’heure actuelle le roman le plus vieux que nous connaissons sur Terre. Rédigé en 1010 par Murasaki Shikibu, une aristocrate qui vécut à la cour impériale de Heian (l'actuelle Kyoto), ce roman de plus de cinquante-quatre chapitres est devenu un icône de la littérature japonaise tant pour son ancienneté que pour son contenu très qualitatif.
Ce roman retrace l’histoire d’un Genji (fils d'empereur qui ne peut prétendre au trône) durant l’époque de Heian (794-1185) ainsi que les différentes relations humaines et sentimentales que nous pouvions retrouver à la cour japonaise. Bien qu’aucune preuve n’est été établie à ce jour, il est fort possible que Murasaki Shikibu se soit inspirée d’un grand homme d’État de l’époque : Fujiwara no Michinaga.
Cependant le temps a eu raison de la copie originale de ce livre et à l’heure actuelle seul cinq chapitres ont été retrouvés. Nous devons l’entièreté de l’histoire à un poète nommé Fujiwara Teika qui par chance a prit soin de recopier ce livre au XII ème siècle. Ainsi même s’il est peu probable que les quarante-neuf chapitres manquant de l’œuvre originale soit retrouvés un jour. Des chercheurs de la fondation Reizeike Shiguretei Bunko ont retrouvés en octobre 2019 le cinquième manuscrit de ce livre dans un grand coffre chez Motofuyu Okochi, un descendant d'un ancien seigneur féodal. Ce qui laisse à croire que d’autres chapitres du plus vieux roman du monde se balade encore en liberté au Japon, mais où ? Impossible de répondre à l’heure actuelle, mais ce qui est sûr c’est qu’une autre découverte de la sorte serait une grande avancée tant sur le plan littéraire que sur le plan historique.
4. Le samouraï de Versailles
Le château de Versailles est à lui seul une œuvre d’art et a déjà été étudié en long, en large et en travers par les plus grands historiens. Mais cependant une découverte pour le coup étonnante fût publiée par un conservateur lors de la grande restauration du château qui eut lieu entre 2004 et 2007.
On y trouve un samouraï japonais portant une armure traditionnelle noire avec son casque respectif ainsi qu’un arc et des flèches. La question qui se pose donc est la suivante : que fait-il ici ? Alors que Louis XIV est au pouvoir en France, le Japon se trouve à près de 10 000 kilomètres de là et est encore un pays qui s’ouvre très peu au monde (hormis avec la Chine). Malgré les longues recherches des historiens aucune trace de la venue d’une ambassade japonaise n’a été recensée, ni même la visite d’un quelconque samouraï.
Cependant, après de longues recherches ils finirent par trouver au musée des armes une armure de samouraï noire similaire à celle que porte celui de la fresque. Ce qui explique le fait que cette armure ait pu se retrouver peinte à Versailles. Néanmoins, encore aujourd’hui il n’y a aucune explication qui retrace l’arrivée de cette armure au château, pas même une mention écrite. Nous sommes donc encore loin d’expliquer la raison de cette peinture sur les murs de Versailles.
5. La mer du diable ou le « Triangle du dragon »
Vagues gigantesques, séismes sous-marins, ouragans, brouillards et tourbillons imprévus. Voici un petit aperçu de ce que réserve le triangle du dragon aux marins et aviateurs un peu trop en quête d’aventures.
Popularisé à l’échelle mondiale seulement dans les années 1960, contrairement à son opposé géographique le triangle des Bermudes, le triangle du dragon est à l’heure actuelle une des zones les plus dangereuses de la planète. Depuis des siècles il est au cœur d’une quantité innombrable de disparitions de bateaux de guerres et de bateaux maritimes, de sous-marins mais aussi d’avions. Néanmoins le plus surprenant reste les circonstances de ces faits. Aucun appel à l’aide reçu ni jamais aucune épave retrouvée parmi les victimes, comme si le sort tragique de ces malheureux apparaissaient en quelques secondes ou minutes tout au plus.
À l’échelle locale cette zone maritime est réputée par les pêcheurs japonais comme extrêmement dangereuse et meurtrière depuis près de mille ans (plus vieux encore que le triangle des Bermudes). En 1955 le gouvernement décida alors d’envoyer le Kaio Maru 5, un navire d’expédition en charge d’élucider le mystère de la mer du diable. Le résultat de cette expédition fut un allé sans retour pour le navire. L’entièreté du navire (31 personnes) trouva la mort ainsi que tous les scientifiques en son bord.
Encore aujourd’hui les faits provenant de cette zone semblent très mystérieux, aucune explication logique n’a vraiment été attribuée à la dangerosité particulière de ce triangle maritime. Des expéditions sous-marines seraient trop chères à entreprendre quand on sait que le fond du Pacifique peut aller jusqu'à 11 000 km de profondeur. L’explication la plus probable resterait l’apparition fréquente en cette mer de vague scélérates ou de « vague en triangle », qui sont toutes deux de terribles bourreaux des mers.
6. Le mystère des pieds fantômes
Peut-être avez-vous vu passer en 2015 sur les réseaux cette photo d’une petite fille prise par son père à Zushi, au Japon, dans laquelle s’invite de mystérieuses bottes noires alors que le père témoigne : «Il n’y avait personne derrière elle, s’il y avait eu quelqu’un je n’aurais pas manqué de le voir».
Niant toute implication dans un canular internet ou une utilisation quelconque d’un logiciel de retouche comme photoshop, la photo de Martin Springall (le père) à vite été sujet à controverse. Opposant les partisans d’un phénomène paranormal et les autres plus modérés qui accuse le père de chercher à faire le buzz. Difficile de savoir vers qui se tourner lorsqu’on cherche à élucider ce mystère. D’autant plus que le contexte géographique amène une dimension assez spéciale lorsqu’on sait qu’un cimetière de samouraïs se trouve juste à coté de là où a été prise cette photo.
Cependant, une piste a été creusée et n’ayant pas d’explication plus rationnelle c’est probablement celle qui parait la plus plausible aujourd’hui. Les bottes seraient celle d’un garde-côte qui aurait monté la colline en arrière-plan avant de redescendre sans même que le père s’en aperçoive, restant ainsi dans le dos de la fille. Certes pas très probable, mais toujours plus qu’une résurrection de samouraï. En attendant, cette photo reste encore un mystère non élucidé. Canular, garde côte très rapide en escalade ou samouraï immortel, à vous de faire votre choix quant au dénouement de cette histoire !
7. L'arbre aux feuilles qui ne tombent jamais
Aujourd’hui rebaptisé Sumida, le quartier de Honjô situé à Tokyo était à l’époque une zone sinistre qui était même considérée comme hantée par beaucoup. Alors que certains contaient les mythes et légendes de ce lieu peu avenant les voyageurs évitaient eux de s’y aventurer la nuit. C’est ici que se trouvait l’arbre chinpakin aux feuilles qui ne tombent jamais, dans la maison de Matsura dans le domaine de de Hiradoshinden. Ses feuilles passaient au-delà du mur de l’enceinte et retombaient légèrement sur l’allée qui bordait les rives de la rivière de Sumida.
Le propriétaire de cette grande résidence, le seigneur Matsura, était d’ailleurs bien incommodé de voir son jardinier lui rapporter ces faits surprenants. Et rapidement Matsura se mit à allé le moins souvent possible dans cette maison, associant cette anomalie à la possession de l’arbre à des renards ou des esprits.
Ce mystère s’inscrit en réalité parmi huit autres du quartier de Honjô et à même donné naissance à un film d’horreur japonais nommé Kaidan Honjo Nanafushigi (paru en 1957). Même si aujourd’hui nous pouvons assurer avec certitude que ce mystère n’est pas l’œuvre d’esprits démoniaques, aucune explication rationnel n’a été établie quant à la particularité de cet arbre. Et malheureusement ni lui ni la maison n’a survécue pour que des recherches approfondies puissent être entamées. Cependant, si vous avez l’occasion de vous balader le long de la rivière vous pourrez voir une pancarte en mémoire de cet arbre.