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INVESTIR DANS L'IMMOBILIER JAPONAIS : CE QU'IL FAUT SAVOIR

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Le marché de l’immobilier au Japon

La floraison du marché immobilier japonais est due à des efforts de reconstruction à l’échelle nationale. Actuellement, ce dynamisme se constate surtout dans le grand centre de Tokyo, la ville qui ne dort jamais. Cette hausse coïncide avec les Jeux olympiques de 2020 censés se dérouler dans le pays cette année. Un placement sur ce secteur s’avère-t-il bénéfique ou risqué pour les investisseurs étrangers ?

Immobilier au Japon : un secteur en constante mutation

Après la Deuxième Guerre mondiale, la politique du Japon était basée sur la restauration. Ce n’est que vers les années 1970 que l’industrie automobile a reçu l’éloge mondial à travers la marque Subaru, qui était même devenu le symbole de la vie moderne. À partir de 1985, le gouvernement soutient financièrement les investisseurs, et les entités bancaires n’hésitent pas à octroyer massivement des prêts sur le secteur immobilier. C’est la période de la bulle spéculative, qui en 1990, éclatait et occasionnait une récession appelée par les économistes la « décennie perdue ». En 2012, un programme économique baptisé « Abenomics » a été initié par Shinzo Abe afin de faire ressortir l’immobilier du gouffre. La dévaluation du yen a été une opportunité pour Tokyo d’investir au maximum sur les infrastructures immobilières avec tous les secteurs confondus. L’objectif de la politique étant de faire décoller l’économie à partir de la création de nouveaux emplois et sur la mise en valeur des immeubles d’habitation et de commerce. Les nouvelles constructions et les rénovations ont connu une hausse de plus de 47 millions de yen au minimum pour un habitat en copropriété. Ce prix atteint même les 58 millions depuis l’année 2013.

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Qui peut investir dans l’immobilier japonais ?

Du point de vue juridique, l’investissement immobilier au Japon est ouvert au plus grand nombre, du moment où la personne intéressée ne souscrit à aucun prêt pour financer son projet. Aucune condition de domiciliation n’est donc exigée, que l’on soit résident permanent ou temporaire. Cela est valable aussi bien pour l’achat d’une maison principale ou secondaire que pour faire fructifier son argent grâce à l’investissement locatif. Malgré cette grande souplesse, l’investissement immobilier au Japon n’est pas toujours intéressant dans certains cas, pour ne citer que les prix élevés, notamment dans la capitale. Il faudra également faire face à d’autres contraintes :
  • La complexité des démarches administratives ;
  • Le climat économique ;
  • Le souci linguistique ;
  • L’état de ses propres finances…
Concernant ces dernières, tous les investisseurs ne disposent pas forcément des moyens financiers nécessaires dans la réalisation de leur projet. Pour souscrire un crédit immobilier au Japon, il convient avant tout d’être résident permanent sur l’archipel. Comme tous établissements de prêt, les banques japonaises exigeront des garanties, alors autant montrer patte blanche et avoir une situation stable avant de s’y lancer : emploi permanent, revenus importants… Pour vous faciliter la tâche, il vous sera toujours possible de vous tourner vers les banques en ligne pour souscrire un crédit immobilier adapté à vos besoins. Différentes offres sont proposées sur https://www.detective-banque.fr, alors n’hésitez pas à y jeter un œil.

Quelles sont les formalités pour investir dans l’immobilier au Japon ?

Comme dans toutes transactions immobilières, il existe un certain nombre de formalités à effectuer pour investir dans l’immobilier au Japon, qu’il s’agisse de l’achat ou de la location d’une maison ou d’un appartement. Pour la première option par exemple, la première étape consiste à contacter le vendeur via courrier postal qui indique :
  • L’intention d’achat ;
  • Le bien concerné ;
  • Le prix d’achat souhaité.

Vient ensuite la signature du contrat entre les deux parties, sachant que l’acheteur s’engage généralement à payer un acompte d’environ 10% du prix de la maison ou de l’appartement. Il doit également prévoir :

  • La moitié des frais de courtage ;
  • Un timbre-poste pour le courrier ;
  • Un papier d’identité : CNI, passeport, permis de conduire ;
  • Un certificat de résidence ;
  • Un certificat de signature ou de sceau ;
L’étape finale est la remise des clés à l’acquéreur, lors de laquelle celui-ci doit également effectuer le paiement des :
  • Soldes des impayés et la seconde moitié des frais de courtage ;
  • Frais d’enregistrement administratif ;
  • Taxes : aménagement urbain, foncière…
  • Frais de réparation et d’entretien de l’immeuble (pour les appartements).