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LES 10 ARMES DES SAMOURAÏS LES PLUS MEURTRIÈRES

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Réputés pour leur code d'honneur (Bushido) mais également pour leur courage et leur agilité sur le champ de bataille, durant sept centenaires les samouraïs dominèrent le Japon féodal avec vaillance et honneur. Parmi leur équipement de guerrier de nombreuses armes furent inventées et utilisées au cours de siècles, toutes plus meurtrières les unes que les autres. Entre projectile, lance, arc, éventail, hache et bien d'autres encore, le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ne manquaient pas d'imagination. Sans perdre plus de temps, analysons dès maintenant les 10 de leurs armes qui furent le plus meurtrières.

Le katana

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Très certainement l'arme la plus populaire des samouraïs, le katana est un sabre de plus de 60 centimètres qui était porté à la taille par les samouraïs. Il pesait entre 800 g et 1,3 kg et était manié à deux mains, ce qui permettait de porter des coups très puissants.

Cependant un guerrier samouraï fit exception à la règle et développa une technique de maniement à une main, ce qui lui permettait entre autre de combattre avec un sabre dans chaque main. Et ce guerrier n'est pas moins que Miyamoto Musashi, le samouraï le plus réputé du Japon féodal. Pendant plus de 40 ans les récits de ses exploits sur le champ de bataille furent le sujet de beaucoup de récits dans de nombreux villages. Bien que parfois enjolivé, ce samouraï reste sans conteste le plus noble et le plus puissant de son époque. Si jamais son histoire vous intéresse Eiji Yoshikawa vous raconte sa biographie dans le best seller La Pierre et le Sabre. Par la suite, Miyamoto donna d'ailleurs naissance à la Hyōhō niten ichi ryū, une école de sabre qui enseigne cette technique de combat avec un katana dans chaque main.

Pour les passionnés de samouraïs, n'hésitez d'ailleurs pas à consulter la carte qui recense les clubs de Kendo en France sur le site du comité nationale de Kendo.

Le yumi (arc)

yumi

Très utilisé à cheval, le yumi est l'arc qu'utilisaient les samouraïs au combat. Il a la particularité d'être extrêmement long (2 mètres en moyenne) en comparaison avec les arcs que nous connaissons, et d'avoir une forme asymétrique.

Sa poignée se situe environ à 2/5 ème de l'arc et ce n'est pas anodin. Cela permettait aux samouraïs de tirer plus facilement à cheval, d'être plus stable lors du tir et de s'accroupir avec l'arc dans le cas où ils se retrouvaient à terre. Les yumis étaient faits en bambou avec une corde en soie, et leur technique de fabrication est aujourd'hui restée inchangée avec celle du XVI ème siècle tellement ce savoir-faire est efficace. La qualité des yumis était généralement reconnue par le son qu'ils émettaient lorsque le samouraï décochait une flèche, flèche qui était d'ailleurs longue et qui pouvait prendre des formes assez variées. Une des flèches originales qu'utilisaient les samouraïs pour faire peur à leurs ennemis était une flèche équipée d'un sifflet, ce qui leurs permettaient d'effrayer les adversaires lorsque celle ci était décochée de l'arc.

Néanmoins, d'autres arcs plus courts ont existés comme le hankyū, qui signifie littéralement "moitié d'arc" en japonais. Mais le yumi reste l'arc le plus utilisé. Étant très difficile à utiliser de par sa grande taille, les samouraïs qui arrivaient à maîtriser habillement cet arc étaient considérés comme des guerriers de haut rang. Aujourd'hui le yumi est encore l'arc utilisé au kyūdō, un art martial japonais inspiré tout droit des techniques de tir des samouraïs, et au yabusame, une discipline de tir à l'arc à cheval (elle aussi inspirée des samouraïs).

Le wakisashi (sabre court)

wakisashi

Le wakisashi est assez similaire au katana et il est parfois difficile de les différencier. Il est apparut à l'époque de Muromachi (1333-1573) et la principale différence réside dans la taille du sabre (plus de 60 centimètres pour le katana, entre 30 à 60 centimètres pour le wakisashi) et le maniement à une main du wakisashi, à l'inverse du katana.

C'est une arme qui permettait aux samouraïs d'être plus flexible dans leur technique de combat. Il était utilisé en complément du katana au cas où celui-ci aurait été perdu dans la bataille ou si le guerrier devait engager un combat dans un lieu étroit. Ce duo de sabre s'appel le daishō et était utilisé par presque tous les samouraïs du Japon féodal. Le wakisashi était également le sabre utilisé pour le seppuku (ou hara-kiri), le suicide rituel des samouraïs qui était effectué lorsque ce dernier refusait d'obéir à un ordre de son maître ou qu'il devait se repentir d'un péché impardonnable. Il était également utilisé par les riches marchands qui avaient interdiction de manier un katana.

Cependant, les wakisashis furent interdit en 1876 par le gouvernement de Meiji, ce qui causa de nombreuses rébellions et de nombreux samouraïs se suicidèrent.

Le naginata (hallebarde samouraï)

naginata

Bien moins connu que le katana, le naginata est une grande lance (2 mètres environ) équipée d'une lame de sabre à son extrémité. Elle est inspirée des guandaos chinoises et nous rappelle fortement les hallebardes que nous connaissons avec lesquels se battaient les soldats à l'époque médiévale.

Elle fût énormément utilisée lorsque les combats sur les champs de batailles commencèrent à se multiplier. Sa longueur permettait de tenir un ennemis à distance et son manche en bois la rendait assez légère pour qu'elle soit maniée facilement en combat. Voici un extrait de Game of Thrones dans lequel Oberyn affronte La Montagne avec une de ces mêmes lances. À l'exception que la sienne possède une lame d'épée contre une lame de sabre pour les naginatas (attention image violente en fin de vidéo).

Et même si pour le coup cette arme n'aura pas su lui porter chance, les samouraïs ont plus d'une fois prouvés l'efficacité de cette arme. Ils l'utilisaient principalement pour couper les jarrets des chevaux pour faire tomber un cavalier. Mais aussi pour porter un coup fatal à un adversaire à pied lorsqu'ils se trouvaient eux-mêmes à cheval. Certains modèles existaient également avec une pique au bout du manche pour pouvoir transpercer l'armure d'un samouraï, ce qui rendait l'arme dangereuse des deux cotés.

Néanmoins, les samouraïs n'ont pas été les seuls à utiliser les naginatas. C'est une arme qui fût également beaucoup utilisée par les femmes pour défendre leur foyer. La longueur de la lance permettant notamment de tenir un assaillant à distance assez facilement. Il existe aujourd'hui encore quatre écoles qui enseignent le maniement de cette arme au Japon.

La yari (lance samouraï)

yari

La yari tout comme le naginata est une arme dérivée des lances chinoises. Elle fût utilisée très tôt au Japon, avant même le commencement du Japon féodal à l'époque de Kamakura (1185-1333). Cependant, son nom lui sera attribuée que vers les années 1330 et elle deviendra de plus en plus utilisée à la fin du XIV ème siècle.

À la différence des naginatas, les yaris sont des lances symétriques (comme celle présente sur la vidéo au-dessus) qui pouvaient atteindre jusqu'à 6 mètres de long, pour une pointe de 10 à 60 centimètres. Leur pointe pouvait se décliner en plusieurs formes comme celles que nous pouvons voir sur l'image de gauche. Sur un champ de bataille cette arme était même plus utilisée encore que le katana car sa grande taille permettait de tenir éloigné un cavalier ou un fantassin. Lorsque plusieurs samouraïs utilisaient cette arme en même temps pour une offensive ou pour défendre une place forte, il devenait presque impossible de les vaincre car rien ne pouvait passer un mur de lance de 5 mètres nous assaillant à toute vitesse.

La masakari (hache)

masakari

La masakari est une lourde hache hache de guerre qui pouvait pesée jusqu'à 4 kg pour 1,2 m de longueur. Bien que ce soit surtout les moines guerriers qui utilisèrent cette arme pour se défendre, les samouraïs ont eux aussi combattu avec ce type de hache durant le Japon médiéval.

Tout comme les naginatas, certaines formes de masakaris pouvaient posséder une pique en haut du manche pour pouvoir porter des coups directs à un ennemis et transpercer son armure. Ce qui permettait d'être plus polyvalent en combat. Certaines formes de haches étaient quant à elles plus grande encore, étant lourdes et très difficile à manier, le peu de samouraïs qui arrivaient à dominer ces armes étaient considérer comme des guerriers respectés. Cependant à notre connaissance il exista quand même peu de samouraï qui adoptèrent cette arme en comparaison avec la yari ou le katana qui ont étés des armes bien plus populaires. Étant plus utilisé par les moines, elle était aussi beaucoup considérée comme un objet rituel et sacré.

Le nodachi (sabre à deux mains)

nodachi

Bien plus grand que le katana, le nodachi est un sabre qui commença à être utilisé durant la période Nanboku-chō (1345-1350) et qui mesure entre 1,5 et 2 mètres de long. Par conséquent c'est une arme qui était uniquement utilisée en extérieur et qui avait du mal à s'employer dans un combat en forêt à cause des arbres qui bridaient les mouvements du samouraï.

Tout comme les grandes masakaris, maîtriser un nodachi demandait un force physique impressionnante. Et par conséquent celui qui arrivait à se battre efficacement avec était souvent considéré comme une guerrier de haut rang. De plus peu de forgerons concevait de long sabre nodachi et seul les riches samouraïs pouvaient s'en offrir un. Cependant une arme si puissante à également des inconvénients car bien souvent le samouraï devait être accompagné d'un assistant pour pouvoir dégainer le sabre de son fourreau.

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Le nodachi était également utilisé (comme le naginata) pour trancher les jarrets des chevaux sur le champ de bataille pour faire tomber leur cavalier. La légende raconte même qu'un grand guerrier samouraï devrait pouvoir trancher le cheval et son cavalier en une seule fois avec ce sabre. Naturellement aucun récit concret de ce genre n'a été rapporté à ce jour. Mais il est très probable qu'un des adversaire de Miyamoto, le plus grand samouraï japonais, en est porté et utilisé un qui s'appelait Mono Hochi Zao.

Le tessen (éventail)

tessen

L'éventail est un objet traditionnel japonais qui était énormément utilisé lors de grosses chaleurs. Et le moins qu'on puisse dire c'est que les samouraïs ne manquaient pas d'imagination. Se servant d'un objet banal en apparence inoffensif ils en firent une arme redoutable.

Décliné en deux versions principales, le tessen est un éventail de fer d'environ 1 kg qui pouvait soit abriter un petit couteau à l'intérieur, soit être affûter sur sa toile (en fer) pour devenir une arme tranchante. Cela permettait aux samouraïs de toujours avoir une arme sur eux lorsqu'ils étaient invités à laisser leurs armes à l'entrée d'une maison. Mais le tessen n'est pas uniquement un éventail à but offensif, c'était en réalité un objet très polyvalent. Il était par exemple utilisé sur les champs de bataille pour communiquer certains ordres, il pouvait aussi faire office de palme pour nager plus vite en cas de besoin et pouvait même servir à se protéger d'une fléchette ou d'une petite lance avec sa structure en fer.

Le tachi (sabre à cheval)

tachi

Le tachi est un sabre extrêmement vieux qui remonte au moins à avant l'époque de Heian (794-1185). Il était attaché à la ceinture du samouraï par deux attaches et était principalement utilisé à cheval. 

À la différence du katana il est légèrement plus courbé mais aussi un peu plus long. Cela permettait aux samouraïs d'avoir plus d'allonge dans leur mouvement pour pouvoir frapper un ennemis à pied. Il était utilisé à une main, mais avec le temps et la multiplication des combats sur champ de bataille une garde à deux mains fût développée pour pouvoir gagner en puissance sur chacun des coups portés avec le sabre. Néanmoins l'arrivée du katana détrôna peu à peu le tachi qui fût laisser de coté par les samouraïs au profit du combo katana et wakisashi (daishō) qui était bien plus efficace.

Les shurikens

shuriken

Les shurikens apparaissent durant l'ère de Kamakura (1185-1333). Ces petits projectiles meurtriers que nous connaissons tous seront vites adoptés par les samouraïs. Et les forgerons ne tarderons pas à les installer directement dans l'équipement de ces guerriers en les accrochant au fourreau de leur katana.

Plusieurs formes de shurikens existèrent et on peut facilement les décliner en 4 catégories :

  • Bo-shuriken : Ceux-ci sont composés d'un manche généralement tressé et d'un pique à 4 faces, pouvant ainsi être jeté ou utilisé comme un couteau. Pour ceux qui connaissent ils ressemblent fortement aux kunais que nous avons dans Naruto.
  • Hira-shuriken : Le hira-shuriken est la forme de shuriken la plus connue. Composé d'une étoile à 4 branches pour un diamètre d'environ 10 centimètres, il pouvait être lancé à plus de 10 mètres avec un coup sec du poignet.
  • Senban-shuriken : Assez similaire aux hira-shurikens, ces shurikens en forme de losange était également très dangereux. Surtout lorsqu'ils étaient utilisés de nuit, une fois lancés ils étaient presque impossible à détecter. Pour beaucoup ils avaient également un trou au milieu ce qui permettait de les attacher facilement à une corde à la ceinture.
  • Senbon-shuriken : Bien que pas beaucoup utilisés, les senbon-shurikens sont de très petits pics que les samouraïs cachaient dans leur bouche. Ainsi indétectable ils les crachaient à la figure de quelqu'un lorsqu'ils étaient contraints de laisser leurs sabres à l'entrée.

Chaque clan de samouraïs apprenait à utiliser une sorte de shurikens différents. Tous plus meurtriers les uns que les autres, ces armes ont été très utilisées durant le Japon féodal. Elles seront par la suite améliorées par les ninjas qui ont pour beaucoup contribués à populariser cette arme.